• Auteur : Eli Esseriam

    Éditeur : Nouvel Angle / Matagot

    Mai 2012

    Couverture illustrée en couleurs par Aurélien Police, 269 pages, 15 x 23cm

    ISBN : 978-2-35450-210-2

    Prix : 14,90 €Apocalypsis. Cavalier Noir : Maximilian

    Genre : fantastique, bit-lit

    Thèmes : apocalypse, adolescence, fraternité, société

     

     

    Quatrième de couverture :

    LA FIN DU MONDE EST PROCHE.
    Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias.
    Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse.
    Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?

    "Je vivais déjà l'Apocalypse. La mienne. Deux options s'offraient désormais à moi. La première : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage. Avec indolence, froideur et distance. La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette succession de déceptions appelée "vie" en tentant de la rendre un minimum valable."
    Maximilian Von Abbetz, Cavalier Noir

    Mon avis personnel, à moi :

    Eli Esseriam a un véritable don pour créer des personnages qui, au premier abord, ont tout pour déplaire mais auxquels on s'attache impitoyablement.
    Maximilian n’échappe pas à cette règle. Fils et petits fils de riches notables allemands ayant bâtis une partie de leur fortune pendant la seconde guerre, il traite les autres comme des sous-êtres, se fiche de tout et ne pense qu'à jouir de la vie. Mais pourtant, son humour, sa façon de décrire le monde qui l'entoure le rend malgré tout sympathique.
    Il a un entourage familial et amical vraiment consternant : un père si distant que petit il l'appelait "Monsieur", une mère effacée et soumise à son sort, une sœur aînée inculte et frivole. Des amis imbus d'eux-mêmes, futiles et inconsistants...
    Seule Silke, sa sœur jumelle aveugle, lui est proche ; ils ont une relation quasiment fusionnelle.
    Maximilian, qui adore plaire, va découvrir qu'il a le don de prendre l'apparence de l'être aimé par la personne qui le regarde. Cette découverte ne va pas se faire sans heurts. Son oncle Uwe, prêtre, sera là pour l'initier, l'aider a cerner son don.
    Ce troisième Cavalier est cynique, orgueilleux, se décrivant lui-même comme un sale con... mais aussi drôle, ironique, politiquement incorrect ; et cela le rend d'autant plus appréciable.
    De plus, dans cet opus, Eli Esseriam fait une belle critique de la haute société, de la bourgeoisie qui rend la lecture encore plus intéressante.
    Bref, le cavalier noir est aussi surprenant, aussi fascinant que les deux premiers. Il me tarde donc de découvrir le quatrième cavalier et de savoir ce que va donner la rencontre de ces quatre personnages détonants !

    Apocalypsis. Cavalier Noir : Maximilian

     

    4/5

     

     

    Tome 1, Tome 2

     

    D'autres avis :

    - Les lectures de Mina
    - Ma bouquinerie
    - Lectures Trollesques
    - Encre chimérique
    - Livrenvie
    - La culture se partage

     

    Apocalypsis. Cavalier Noir : Maximilian


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  • Auteur : Laura Kasischke

    Traduit de l'anglais (États-Unis) par : Aurélie Tronchet

    Éditeur : Christian Bourgeois

    Août 2013

    Couverture illustrée en couleurs par John Register, 275 pages, 12 x 20 cm

    ISBN : 978-2-267-02522-4

    Prix : 20€

    Genre : Roman étranger, thriller

    Thèmes : relation mère/fille, adoption, Russie, famille

     

    Quatrième de couverture :

    Réveillé tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable. Rien n'est plus comme avant. Le blizzard s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant...

    "Et si c'était elle, le grand écrivain contemporain ? Laura Kasische, s'impose, livre après livre, comme la plus douée des romancières de sa génération." (François Busnel, Lire)

    "Douce et inquiétante, experte en malaise phosphorescent et ouaté, de livre en livre, elle a su bâtir un univers sans pareil, suspendu dans la rêverie aveuglante qui précède toujours le drame, ce moment de flottement où la clairvoyance se débat pour se faire entendre." (Marine Landrot, Télérama)

    Mon avis personnel, à moi :

    La quatrième de couverture laissait planer un mystère que j'avais très envie de découvrir.
    Mais cela a été long, très long, trop long.
    Ce huis-clos entre Holly, la mère, et Tatiana, la fille, dégage une atmosphère étouffante, oppressante.
    L'histoire se déroule le temps d'une journée, celle de Noël. Le père se retrouve coincé avec ses parents à l'hôpital ; les amis ne peuvent se déplacer pour cause de tempête de neige et les deux protagonistes se retrouvent donc seules en cette journée de fête.
    Tatiana est étrange, de plus en plus au fil du livre. La mère n'est pas en reste, son comportement semble déroutant, parfois inexplicable...
    Des choses surprenantes se déroulent dans cette maison, les comportements sont troublants, déconcertants parfois.
    Les flash-back sont incessants et en deviennent parfois lassants. Le lecteur a l'impression de faire du sur-place, que l'histoire n'avance pas et pourtant on souhaite ardemment savoir quel est ce quelque chose qui les a suivis depuis la Russie.
    Ce roman, malgré ses nombreux flash-back, ses situations qui varient peu, monte petit à petit en intensité ; le malaise s'amplifie et l'on se demande bien quel en est la cause.
    On sent bien qu'un malheur, une tragédie est la cause de tout cela...
    La dernière partie du roman va, enfin, éclairer le comportement d'Holly et de Tatiana et dévoiler le drame venu de Russie.
    Un roman avec une très bonne chute mais qui m'a paru tellement long, des personnages auxquels j'ai eu vraiment du mal à m'attacher, à comprendre...
    Je ne peux pas dire que se roman ne m'ait pas plu, mais les longueurs et les redondances m'ont lassées. Je n'ai pas adhéré à l'écriture de l'auteur ; c'est vraiment dommage, car la fin de ce roman vaut vraiment le détour.

    Je tiens tout de même à remercier Priceminister, les éditions Christian Bourgeois et l'auteur pour cette lecture.

    Note pour les matchs de la rentrée littéraire : 12/20

    Esprit d'hiver

     

     2/5

     

     

    D'autres (nombreux) avis :

    - Le tour du nombril
    - Livres Emois, Livres et Vous
    - Instantanés futiles
    - Les jardins d'Hélène
    - Les mots de Gwen
    - Me, Darcy and I
    - Le blog de Passion de lecteur
    - Sous les galets
    - She wore blue velvet
    - Les filles du 21e
    - Une tasse de culture
    - Les lectures de Cachou
    - Journal d'une lectrice
    - Littérature(s)

     


    3 commentaires
  • Auteur et illustrateur : Stephen Emond

    Traduit de l'anglais (américain) par : Valérie Le Plouhinec

    Éditeur : Albin Michel

    Collection : Wiz

    Février 2013

    Couverture illustrée en couleurs, 357 pages, 22 x 15 cm

    ISBN : 978-2-226-24589-2

    Prix : 16,50 €

    Genre : récit de vie, vie quotidienne, sentiment

    Thèmes : adolescence, amitié, différence, relation familiale

    Age conseillé par la Bnf, La joie par les livres : à partir de 13 ans ; par Ricochet : à partir de 14 ans

     

    Quatrième de couverture :

    Si vous aimez l'idée qu'un garçon très drôle et qu'une fille un peu paumée soient amis depuis l'enfance, qu'ils se perdent de vue mais se retrouvent chaque année à Noël, si vous croyez à la force de l'attraction et à la douceur d'un chocolat chaud en regardant la neige tomber, si vous pensez que deux personnes que tout sépare ne peuvent être réunies à moins d'un miracle ou d'un hasard merveilleux, alors Entre toi et moi est un roman pour vous.

    Entre toi et moi de Stephen Emond est un roman si drôle, si unique qu'il peut vous réchauffer le cœur par une froide nuit d'hiver.
    Midnight Bloom Reads

     

    Mon avis personnel, à moi :

    Lucy et Evan ont dix-sept ans et se connaissent depuis leur plus tendre enfance. Lucy a dû déménager pour suivre sa mère et ne voit plus Evan qu'une fois par an pour Noël.
    Cette année, Lucy a changé. Look gothique, froideur, communication poussive... Evan s'inquiète de ce changement, il aimerait retrouver la Lucy d'avant.
    Une seule nuit suffira à modifier leur destin...

    Un roman très graphique, agrémenté ici et là de dessins façon BD qui donne un réel plaisir à la lecture.
    Il est vrai que le début est un peu laborieux ; la présentation des personnages prend du temps, mais c'est aussi ce qui permet de s'attacher, de s'intéresser à eux.
    On a très envie de savoir ce qui a pu bouleverser Lucy au point de la faire changer si radicalement (le nouveau petit ami de sa mère, ses nouvelles relations pas toujours très saines, la perte du goût de la vie de son père...). On désire aussi découvrir si Evan suivra docilement le chemin qui lui est tracé par sa famille ou s'il s'émancipera pour enfin faire ses propres choix.
    Un roman plein d'humour, de tendresse, qui se lit avec plaisir ; des personnages fouillés avec des vies touchantes, des expériences adolescentes qui en feront les adultes de demain.
    Un livre sur le passage, parfois difficile, de l'adolescence à l'âge adulte.

     

    Entre toi et moi

     

    4/5

     

     

     

    D'autres avis :

    - Ricochet
    - Délivrer des livres
    - Les riches heures de Fantasia
    - Val bouquine
    - Un petit bout de bib(bliothèque)

     

    Entre toi et moi

     


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  • Auteur : Catherine Marx

    Éditeur : Tabou

    2012

    Couverture illustrée, 256 pages, 15 x 23 cm

    ISBN : 978-2-915635-97-3

    Prix : 18 €

    Genre : anticipation, dystopie

    Thèmes : gynocratie, féminisme, dictature, société

     

    Quatrième de couverture :

    "Il est des destins glorieux, d'autres tragiques. Je n'aspirais à aucun d'eux. J'avais envie de mener une vie banale, de passer inaperçu. Je désirais me fondre parmi la masse des étoiles, n'être ni une météorite traversant le firmament dans une traînée de lumière, de manière aussi prétentieuse qu'éphémère, ni de ces astres que l'on remarque par leur éclat insolent.
    Juste scintiller discrètement.

    Ce vœu timide et raisonnable ne fut pas exaucé. Parce que je suis né au mauvais endroit, au mauvais moment... La France, berceau de mon enfance, n'est plus le pays des Lumières depuis longtemps. Il y règne des ténèbres effroyables, glaçantes et mortifères.

    Cette nation dirigée par des êtres au cœur de pierre, a scellé mon destin. J'y devins celui qu'on pensait que j'étais..."

    France, 2050. Les féministes radicales ont pris le pouvoir, avide de revanche, usant de la loi pour réprimer tout comportement machiste. À Moralopolis, la science médicale se fait l'alliée politique d'un eugénisme à visée sécuritaire, au service d'un gouvernement despotique ayant réduit à néant la notion de liberté sexuelle. La peur y façonne les rapports sociaux et influe jusqu'aux comportements érotiques. Si les homme en pâtissent, les femmes en sont-elles pour autant plus libres et heureuses ? Pas si sûr...

    Après "Nid d'Ève, Nid d'Adam" (éditions Tabou, 2012), CATHERINE MARX développe dans ce roman certains de ses thèmes de prédilection : la liberté de disposer de son corps face à la médecine et au pouvoir politique, sans oublier l'influence majeure et délétère d'un féminisme radical venant miner les rapports hommes-femmes pour finalement saper les fondements de la liberté et restreindre l'idée du bonheur.

     

    Mon avis personnel, à moi :

    Franck Doutandre vit heureux, dans cette France de l'an 2050, avec Amandine. Lorsqu'elle parle enfin de mariage, tous deux décident de faire leur portrait génétique. Franck ne l'a pas fait, comme beaucoup d'autres, dès sa naissance, ses parents ne cautionnant pas vraiment cela. Mais les résultats ne sont pas ceux qu'il escomptait : il découvre qu'il est porteur du gène du viol. Amandine refuse de continuer sa route avec un violeur potentiel et le quitte. Mais tout va aller de mal en pis pour Franck. Au boulot, il tente maladroitement de flirter avec une collègue qui l'accuse de harcèlement. C'est ainsi qu'il se retrouve en stage de redressement moral et c'est là qu'il décide de se laisser guider par son soi-disant gène du violeur.
    Tout va s'enchaîner jusqu'au final bouleversant et inattendu.

    J'avoue avoir eu du mal à adhérer à ce roman au début ; les noms des personnages, dignes de Mickey Parade (Elsa Mindacié, Adèle Pouhain-Tendu, Annabelle Garre-Dechiourme...) m'ont laissé perplexe... puis je m'y suis habituée et me suis laissée entraîner dans ce roman dystopique.
    Le gouvernement gynocratique mis en place souhaite éradiquer toute trace de patriarcat. Les lois visent toutes à protéger les femmes, parfois au détriment d'hommes innocents. Les femmes au pouvoir font payer les siècles d'oppressions, d'injustices, de douleurs qu'elles ont subies lorsque les hommes gouvernaient. Leur lutte est légitime mais, à la tête de l’État, elles font exactement la même choses qu'eux, voire pire. L'injustice règne à nouveau mais maintenant ce sont les hommes qui en font les frais.
    Les personnages, malgré leurs noms un peu trop évoquateurs, sont dépeints avec psychologie. On découvre leurs différentes facettes ; les méchants ont aussi de bons côtés, et les gentils ne le sont pas toujours autant qu'on le croit (j'ai particulièrement apprécié le personnage de Annabelle Garre-Dechiourme, officier-instructeur lors du stage de redressement moral, présentée comme une femme rustre, sans cœur, détestant les hommes et au fil de l'histoire, on découvre une femme pouvant faire preuve d'une grande tendresse et d'une loyauté à toutes épreuves, jouant le rôle que la société lui a assigné comme à de nombreuses femmes).
    Ce roman dénonce le féminisme extrême et défend un modèle que l'on est encore loin d'atteindre. Un modèle où l'on ne jugerait plus de la qualité d'une personne d'après son genre, où hommes et femmes cohabiteraient en bonne intelligence, utilisant les capacités, les aptitudes, les talents de chacun, sans tenir compte du fameux chromosome X ou Y, pour faire une société meilleure !
    Il est vrai qu'au début de ce roman, j'ai été un peu agacée par la représentation d'un gouvernement féminin aussi despotique ; pour moi, il était très difficile d'imaginer que des femmes, ayant souffert si longtemps d'oppression, puissent être pire que les hommes : mon féminisme était touché, mis à mal par ce livre. Puis, au fil des pages, j'ai compris que ce que dénonçait l'auteur n'était pas tant ce féminisme que le fait de vivre, de baser toute chose sur le genre... et non pas sur la personne. Elle a tout à fait raison de penser qu'une société meilleure ne peut exister que si l'on tient compte de chaque individu dans son entièreté et pas seulement sur le fait que ce soit un homme ou une femme. Elle dénonce également l'abus que l'on peut faire de la génétique, de la loi, de la justice...
    En fin de compte, il s'agit non seulement d'un roman dystopique mais aussi d'un roman révolutionnaire qui prône l'égalité entre tous sans distinction de sexe, de couleur, d'âge... qui dénonce la dictature, l'injustice et tellement d'autres choses.
    Un roman que je n'aurai peut-être pas conseillé à la lecture des seules premières pages mais qui, après en avoir lu les derniers mots, ne nous laisse pas indifférent et nous pousse à nous poser de nombreuses questions sur notre société et surtout sur celle que l'on souhaite voir naître...

    Moralopolis 

     

    4/5

     

    D'autres avis :

    - Salon littéraire
    - Le blog des livres qui rêvent
    - Tous les livres

    Roman lu dans le cadre de , je tiens à remercier Babelio et les éditions Tabou pour cette excellente lecture.

     

     


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  • Romans "adulte"

    • Le ciel est immense de Marie-Sabine Roger
    • Moralopolis de Catherine Marx
    • Traquée de Melinda Leigh

    Romans adulte et young adult

    • Luminis Electi. Tome 1 : La grande chasse de Benoît Anciaux

    Romans ado et young adult

    • Camp paradis de Jean-Paul Nozière
    • Colin Fisher. Un garçon extraordinaire de Ashley Edward Miller & Zack Stentz
    • Entre toi et moi de Stephen Emond
    • Je vous écrirai de Paule du Bouchet
    • Les enfants de Babel de Eliacer Cansino
    • Rien de Janne Teller

    Romans jeunesse

    • Celui qui manque de Agnès de Lestrade
    • Vanilles et chocolats de Florence Hinckel

    Albums

    • Achile et la rivière de Olivier Adam & Ilya Green
    • Blaise dompteur de tache de Claude Ponti
    • Blaise et la tempêteuse bouchée de Claude Ponti
    • Il faut savoir dire non de Malika Doray
    • Je veux des pâtes de Stéphanie Blake
    • La pomme rouge de Kazuo Iwamura
    • La voiture de Claude Ponti
    • Le masque de Stéphane Servant & Ilya Green
    • Le NON de Claude Ponti
    • Les chatouilles de Christian Bruel & Anne Bozellec
    • L'ogre de Karim Ressouni Demigneux & Thierry Lenain
    • L'ours qui aimait le sucre d'érable de Lynd Ward
    • Nénègle sur la montagne de Benoît Charlat
    • On n'est pas des poupées. Mon premier manifeste féministe de Delphine Beauvois & Claire Cantais
    • Ti Poucet de Stéphane Servant & Ilya Green
    • Trois chats de Anne Brouillard
    • Une amie pour la vie de Laëtitia Bourget & Emmanuelle Houdart
    • Un livre de Hervé Tullet

    Bande-dessinée

    • Clara de Cécile & Lemoine

    Peu de lectures ce mois-ci. Pas mal d'albums partagés avec La Crapouille mais quand même quelques coups de cœur.
    Une Crapouillette a vu le jour ce mois-ci... on va pouvoir lire et relire tous ces beaux albums !!!

    Octobre 2013

    Octobre 2013  

           

         

     

    Octobre 2013

     

    Ce mois-ci La Crapouille a fêté ses 24 mois !

         

      

     

    Octobre 2013 Coups de cœur communs Octobre 2013

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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