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C'est en ce moment qu'a lieu le salon du livre jeunesse au Plan à Valence !!!
Pour plus d'info, cliquez dessous...
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Cette année, la fête du livre jeunesse de Saint-Paul-Trois-Château aura lieu du 27 au 31 janvier 2016...
Si vous êtes du côté de la Drôme, allez y faire un petit tour !
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Cette année, c'est plus de 400 livres qui sont passés entre mes mains... une bonne centaine de romans jeunesse, ado ou young adult ; une quinzaine de romans ou recueil de nouvelles adulte ; 5 essais ou documentaires et... près de 300 albums, le plus souvent partagés avec Poussinette et La Crapouille.
Un beau bilan qui ne demande qu'à être réédité en 2016 !
Pour Poussinette, c'est sans conteste
Elle a également découvert et aimé les albums de Komako Sakaï et Malika Doray.
Après avoir vu le film Ernest et Célestine, elle a pu les retrouver dans divers albums.
Et comme la plupart des enfants de son âge, elle apprécie les albums drôles, colorés, les pop-up et les textes agréables à écouter et/ou bourrés d'onomatopées !Pour La Crapouille, cette année a été marquée par :
la découverte des albums d'Hervé Tullet et notamment la série Turlututu...Il a adoré rencontrer l'auteur à l'intérieur de cet album
Ceux de Mo Willems
Des albums plein d'humour
Le pigeon préféré de La Crapouille et celui de Poussinette
La Crapouille commence à prendre goût aux histoires plus longues et plus élaborées mais continue à aimer les petits albums humoristiques et surtout les albums à découpes (comme ceux de Martine Perrin) et les livres-jeux !
On a notamment passé beaucoup de temps sur ces 2 livres tous les trois
Cette année, Timon a eu un gros gros coup de cœur pour ce roman de W. Bruce Cameron (ça a peut-être un rapport avec le fait qu'il ait eu un chien ?...)
Il a aussi bien branché sur la série d'Anne Percin
Difficile de faire un choix. De nombreux romans, albums, essais m'ont plu cette année alors je vais piocher dans mes coups de cœurs 2015 :
Pour moi, cette année sera marquée par la découverte de la maison d'édition La Belle Colère dont j'ai lu deux romans qui m'ont énormément touchée.
Bien sûr, j'ai a nouveau craqué sur les romans de Marie-Sabine Roger (Bon rétablissement et Vivement l'avenir) et Jean-Philippe Blondel (Un hiver à Paris). J'ai découvert Virginie Despentes avec le premier tome de Vernon Subutex dont j'ai très envie de lire la suite et Ian Manook (j'ai hâte de retrouver Yeruldelgger, son héros, dans la suite de cette série) et grâce aux matchs de la rentrée littéraire, j'ai pu lire le superbe roman de Pascal Manoukian : Les échoués ; j'ai également beaucoup aimé le diptyque post-apocalyptique de Demitria Lunetta (In the After et In the End).
J'ai aussi énormément ri avec le roman jubilatoire de Thomas Carreras, 100 000 canards par un doux soir d'orage !
En littérature jeunesse, j'ai été éblouie par le roman de Gilles Barraqué, Fantoccio.
Du côté des albums, c'est celui-ci qui m'a le plus marquée avec ses superbes illustrationsC'est l'essai de Charb qui aura marqué cette année 2015 ; son esprit d'analyse et son impertinence manquent cruellement aujourd'hui...
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Auteur : Pascal Manoukian
Éditeur : Don Quichotte
Août 2015
Couverture non illustrée ; 297 pages ; 140 x 205mm
ISBN : 978-2-35949-434-1
Prix : 18,90 €
Genre : roman
Thèmes : clandestinité, solitude, entraide, émigration, immigration, insertion, amitié, misère
Quatrième de couverture :
"Le chien était revenu. De son trou, Virgil sentait son haleine humide. Une odeur de lait tourné, de poulet, d'épluchures de légumes et de restes de jambon. Un repas de poubelle comme il en disputait chaque jour à d'autres chiens depuis son arrivée en France. Ici, tout s'était inversé, il construisait des maisons et habitait dehors. Se cassait le dos pour nourrir ses enfants sans pouvoir les serrer contre lui et se privait de médicaments pour offrir des parfums à une femme dont il avait oublié jusqu'à l'odeur..."
1992. Lampedusa est encore une petit île tranquille et aucun mur de barbelés ne court le long des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Virgil, le Moldave, Chanchal, le Bangladais, et Assan, le Somalien, sont des pionniers. Bientôt, des millions de désespérés prendront d'assaut les routes qu'ils sont en train d'ouvrir.
Arrivés en France, vivants mais endettés et sans papiers, les trois clandestins vont tout partager, les marchands de sommeil et les négriers, les drames et les petits bonheurs.Pascal Manoukian, journaliste et écrivain, a témoigné dans de nombreuses zones de conflits. En 2013, il a publié Le Diable aux creux de la main, un récit sur ses années de guerre dûment salué par la critique. Les Échoués est son premier roman.
Mon avis personnel, à moi :
Assan, Virgil, Chanchal... ils fuient différents pays, ils fuient la guerre, la violence, la misère, la faim....
Tous échouent en France, le pays des droits de l'homme. Tous espèrent enfin pouvoir vivre, simplement vivre. Ne plus affronter l'horreur, ne plus voir les leurs souffrir.
Mais la réalité les rattrapent : l'exclusion, l'isolement, le travail si mal payé qu'ils survivent à peine.
Invisibles, ils seront pourtant vus par Julien. Avec lui, ils se créeront une nouvelle famille, retrouverons un peu d'espoir... un peu.
Les clandestins : on parle d'eux dans les journaux, à la télé mais qui sait véritablement ce qu'est leur vie ?
Sous la plume de Pascal Manoukian, ces clandestins, ces anonymes prennent vie.
On sait plus ou moins ce qu'ils fuient, ce qu'ils cherchent ; mais grâce à ce roman, on le voit !
De leur fuite éperdue pour sauver leur peau jusqu'à la vie -ou plutôt la survie- qu'ils mènent dans notre pays.
Rien ne nous est caché : la solitude, l'indifférence terribles. L'exploitation des ces hommes, de ces femmes, la non reconnaissance de leurs droits.
Ici, ce sont leurs peines, leur combat mais aussi leurs petits bonheurs que s'attache à décrire l'auteur.
Assan et sa petite fille Iman qui depuis son plus jeune âge vit les pires souffrances ; Virgil qui ne cherche qu'à sauver sa famille ; Chancal qui veut survivre. On suit leur rude quotidien, on pleure et on rit parfois. On découvre ce que doivent vivre tant d'êtres humains dans ce pays qui n'a plus grand chose à voir avec les droits de l'homme...Tout le long du roman, on balance entre humanité et inhumanité. Sans concession, Pascal Manoukian nous révèle l'homme dans ce qu'il a de meilleur et de pire.
Un roman qui trotte dans la tête longtemps après avoir été lu. Une tableau de notre époque assez désespérant malgré des personnages magnifiques que l'on n'est pas près d'oublier.Un roman coup de poing, un roman coup de cœur.
5/5
Un grand merci à Priceminister, à l'éditeur et bien sûr à l'auteur pour cette superbe découverte dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire
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Une face méconnue de notre histoire Un roman qui fait du bien !
Génial ! À lire à haute voix
Un beau moment de partage avec La Crapouille et PoussinettePas de véritable coup de cœur ce mois-ci pour La Crapouille (4 ans et 2 mois) et Poussinette (2 ans et 2 mois)... à part les catalogues de jouets !!!
Timon (13 ans) a aimé Kill all enemies de Melvin Burgess
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