• http://storage.canalblog.com/48/09/159707/68220850.jpegAuteurNic Pizzolatto

    Éditeur : Belfond

    Traduit de l'américain par : Pierre Furlan

    2011

    320 pages, couverture illustrée en couleurs, 22 cm

    ISBN : 978-2-7144-4700-5

    Prix : 19 €

    Genre : littérature américaine, roman

    Thèmes : voyage, violence, États-Unis

     

     

    Résumé éditeur :

    Dans la lignée d'un Richard Ford, une révélation littéraire exceptionnelle, la fuite éperdue de trois personnages meurtris en quête de rédemption et d'espoir, un road trip plein d'alcool, de crimes et de colère au cœur de l'Amérique des déshérités.

    1987, La Nouvelle-Orléans. Le même jour, Roy Cady apprend qu'il a un cancer du poumon et que Stan, son boss proxénète et dealer, lui confie une mission qui ressemble fort à un piège.

    Sorti vivant de ce traquenard, Roy prend la fuite, emmenant avec lui Rocky, petite prostituée, et Tiffany, quatre ans. Le début d'une cavale sur les route brûlantes du golfe du Mexique jusqu'à Galveston, Texas. Et le tentation d'un répit dans un motel paumé au milieu d'autres âmes perdues...

    Mais comment échapper à une bande de tueurs quand on a en sa possession des documents compromettants et beaucoup de sang sur les mains ?

    Vingt ans plus tard, Roy est homme à tout faire. Son corps martyrisé porte les stigmates d'un terrible drame. Il n'a pour seuls compagnons que son chien et ses livres. Quelqu'un est à sa recherche...

     

    Mon avis :

    On suit avidement les péripéties de Roy Cady, homme de main plutôt taciturne et atteint d'un cancer, dont le grand patron lui à mis un contrat sur la tête. Il réussit à sortir vivant du guet-apens qui lui est tendu et entraîne avec lui Rocky, une très jeune prostituée, qui se trouvait sur les lieux. Tous deux décident de s'enfuir pour échapper à la mort. En cours de route, Rocky passe récupérer sa petite sœur pour l'emmener avec eux.

    C'est la vie de cet étrange trio que l'on va suivre tout au long du roman. Une vie semée de bons moments et de... très mauvais. On retrouvera Roy Cady vingt ans plus tard encore plus solitaire et surtout marqué à jamais par sa rencontre avec Rocky.

    Un très bon road-movies qu'on ne peut lâcher avant d'en connaître la fin.

     

    Galveston

     

    3/5


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  • http://www.k-libre.fr/klibre-bo/upload/illustration/gataca.jpgAuteurFranck Thilliez

    Éditeur : Fleuve Noir

    2011

    508 pages, couverture illustrées en couleurs, 23 x 14 cm

    ISBN : 978-2-265-08743-9

    Prix : 20,90 €

    Genre : Thriller, policier

    Thèmes : évolution, ADN, violence

     

    Quatrième de couverture :

    L’Évolution est une exception.

    La règle, c'est l'Extinction.

    Une jeune scientifique spécialiste de l'évolution des espèces retrouvée morte attaquée par un primate.

    Onze homme derrière les barreaux. Leurs points communs : tous ont commis des crimes barbares et tous sont... gauchers.

    Enfin, la découvert d'une famille de Néandertaliens assassinés par un Cro-Magnon.

    Quel est le rapport entre ces affaires et des crimes éloignés de 30 000 ans ?

    La clé est dans ces quelques lettres : GATACA...

     

    Mon avis :

    Comme dans Syndrome [E]   on retrouve Lucie Henebelle et Franck Sharko pour une nouvelle enquête.

    Suite à la découverte d'une jeune scientifique morte dans la cage d'un primate, leur enquête va les conduire dans les méandres de la génétique et de la recherche sur l'évolution. On y apprend pas mal de chose dans ces domaines ; ce thriller est aussi un véritable documentaire (avec en fin de volume, un Mot de la fin avec les recherches entreprises par l'auteur).

    On suit avec plaisir les relations entre les deux protagonistes qui s'étaient séparés après l'enlèvement des filles de Lucie. Les personnages de Franck Thilliez sont, comme d'habitude, profondément tourmentés voire frôlant carrément la folie.

    J'avais déjà beaucoup apprécié Syndrome [E], première partie de ce diptyque, mais j'ai encore plus aimé cette seconde partie (que l'on peut lire sans connaître la première). On est tenu en haleine tout au long de la lecture et on ne peut poser ce thriller qu'après avoir pris connaissance du dénouement.

    Comme toujours, on passe un très bon moment avec ce roman de Franck Thilliez.

     

     

    [GATACA]

     

     3/5

     

     

     

     


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  • http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/9/2/0/9782714450029.jpgAuteur : Nadine Monfils

    Éditeur : Belfond

    2011

    235 pages, couverture illustrée en couleurs, 23 x 14 cm

    ISBN : 9782714450029

    Genre : littérature belge

    Thèmes : vacances, humour décalé, serial killer

     

    Quatrième de couverture :

    Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.

    Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s'enfuit. Furieux, Alfonse s'arrête dans un snack pour s'enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s'amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. A l'arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l'écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer... Une comédie décapante, teintée d'humour noir et d'un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.

     

    Mon avis :

    En général, j'aime beaucoup ce genre de livre qui se dit décapant, humoristique et plein d'humour noir. J'apprécie ces romans pleins de situations cocasses, de personnages déjantés...

    Je me préparais donc à passer un bon moment.

    Quelle déception ! Je ne l'ai même pas terminé.

    L'écriture m'a tout de suite déplu : je n'y ai point trouvé l'humour sarcastique ou ironique que j'attendais, mais plutôt un humour lourd, tellement caricatural et d'une vulgarité trop systématique. Les personnages creux et peu attachants. Je l'ai trouvé d'une platitude décourageante.

    Bref, j'ai abandonné, préférant me plonger dans un autre livre moins lassant...

    Les vacances d'un serial killer

     

     


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  • http://static.lexpress.fr/assets/267/poster_136846.jpgAuteur Delphine de Vigan

    Éditeur : JC Lattès

    2011,

    436 pages, couverture illustrée, 21 x 13

    ISBN : 978-2-7096-3579-0

    Prix : 19€

    Genre : récit de vie

    Thèmes : secret de famille, mère/fille, mémoire, deuil, troubles bipolaires

     

    Quatrième de couverture :

    Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.

    Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.

     

    Mon avis :

    Un vrai travail de deuil entrepris par Delphine de Vigan. Une véritable enquête qu'elle a menée sur la vie de cette mère si belle et si secrète. Interrogeant ses proches, elle a cherché à comprendre ce qui a pu pousser sa mère a ce geste dramatique du suicide. Elle a décortiqué cette vie faite de bonheurs, de souffrances et de folie. 

    Une écriture sensible qui touche et émeut le lecteur. Un très bon livre, sombre et beau. 

     Rien ne s'oppose à la nuit

    3/5


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  • http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/5/8/1/9782283025185.jpgAuteur : Jean-Philippe Blondel 

    Éditeur : Buchet-Chastel Et rester vivant

    2011

    244 pages, 19 x 12 cm

    ISBN : 978-2-283-02518-5

    Prix : 14,50 €

    Genre : récit de vie, littérature française

    Thèmes : voyage initiatique, États-Unis, deuil, amitié

     

     

    Quatrième de couverture :

    "Depuis, quand on me croise, on compatit. On me touche le coude, on m'effleure le bras, on refoule les larmes, on me dit que c'est bien, que je suis courageux, que ça va aller, hein ? Je ne réponds pas. Je laisse glisser. Je continue d'enchaîner les longueurs dans ma piscine intérieure et je fais attention à ce que le chlore ne rougisse pas mes yeux."

    Avoir vingt-deux ans -et plus aucune attache. Rouler sur les routes californiennes. Vivre des rêves éveillés et des cauchemars diurnes. Comprendre que l'important, désormais, c'est de continuer coûte que coûte.

    Et de rester vivant.

     

    Mon avis :

    Oula ! encore un livre pour adulte, je ne me reconnais plus en ce moment. Mais il faut dire que je craque très facilement sur les livres de Jean-Philippe Blondel et ce n'est pas encore celui-ci qui me fera changer d'avis.

    J'adore ces livres !

    Comme d'habitude, dès les premières pages, j'ai plongé dans l'histoire ; son style d'écriture n'y est sûrement pas pour rien. Dans ce roman, il semble dévoiler un pan important de sa vie, de sa jeunesse. Une période difficile faite de deuils et d'introspection : quatre ans après la perte de sa mère et de son frère dans un accident de voiture provoqué par son père, chauffard plutôt que chauffeur, celui-ci décède aussi. Le narrateur reste le seul survivant et a beaucoup de mal à continuer à vivre. Il décide donc de partir pour Morro Bay, à cause d'une chanson de Lloyd Cole (Rich), avec son ex-petite amie et son meilleur ami (accessoirement nouvel ami de son ex-petite amie... hum, je sais pas si je me fais bien comprendre !) qui sont les deux personnes qu'il aime le plus au monde. Un road-movie ponctués de magnifiques rencontres et d'instants inoubliables et tout ça avec humour (noir parfois) et sans jamais tomber dans le pathos.

    J'ai passé de très bons moments avec eux, des moments tendres, heureux, parfois très drôles, voire tristes.

    J'ai refermé ce livre avec un petit pincement au cœur, un petit quelque chose qui touche là où ça fait mal ; je trouve qu'on retrouve toujours un peu de soi-même dans les livres de Jean-Philippe Blondel et c'est certainement pour cela que j'aime autant ses livres.

    Et rester vivant 

    4/5

     


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