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Auteur : Agnès de Lestrade
Éditeur : Sarbacane
Collection : mini-romans
2013
Couverture illustrée en couleurs, 54 pages, 17x11cm
ISBN : 978-2-84865-570-3
Prix : 6€
Genre : vie quotidienne, récit de vie
Thèmes : adolescence, fugue, secret de famille
Age conseillé par la BnF, La joie par les livres : à partir de 13 ans
Quatrième de couverture :
Blanche a 15 ans, les joues encore rebondies du bébé-à-sa-maman qu'elle était encore il n'y a pas si longtemps. Sauf qu'à présent, elle marche sur une route sous la pluie, un monstre de colère rentrée dans la poitrine. En fugue. Bien décidée à ne jamais revoir cette mère qu'elle ne reconnaît plus et qui passe ses journées rivées à son clavier, sans plus s'occuper d'elle. Pourquoi la vie a-t-elle tellement changé ?
Agnès de Lestrade écrit pour faire frissonner, rêver, grandir. Et pour se protéger du monde en inventant le sien. Elle a déjà publié deux mini-romans chez Sarbacane, Les mots qui tuent et La Sélection du prince charmant. Elle vit près de Bordeaux.
Mon avis personnel, à moi :
Blanche fuit, droit devant elle sur la route.
Elle fuit sa vie qui a subitement changé. Sa mère a tout laissé tomber, mari, boulot, enfant pour rester plantée devant son ordinateur, pour écrire... pour écrire quoi ?
Blanche, pour montrer son désarroi, fugue. Et se rappelle comme tout était mieux avant, se demande si sa mère l'aime toujours et pourquoi elle a tant changé.
C'est toujours sur cette route, que sa mère, partie à sa recherche, lui avouera ce qui a bouleversé leur vie.Un roman court mais très juste sur le poids des non-dits, des secrets de famille, la difficulté de faire son deuil.
La plus grande partie est un monologue intérieur que poursuit Blanche ; puis un dialogue avec sa mère.
Un roman délicat et sensible ; un vrai plaisir de lecture !4/5
D'autres avis :
Le blog de la Marmite
Enfantipages
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Auteur : Catherine Zambon
Éditeur : Actes Sud junior
Collection : d'une seule voix
Février 2012
Couverture illustrée en couleurs, 57 pages, 18x11cm
ISBN : 978-2-330-00570-2
Prix : 7,80€
Genre : vie quotidienne, récit de vie
Thèmes : homosexualité, adolescence, gros/maigre
Age conseillé par la BnF, La joie par les livres : à partir de 13 ans ; par Ricochet : à partir de 15 ans
Quatrième de couverture :
"Ne pas penser qu'un jour j'ai promis à cette fille,Liv, que oui, j'allais tout quitter pour elle. Tout, c'était ma famille. Le lycée. L'idée de l'avoir pour moi, tout le temps, m'a enivrée. On recevrait. On aurait un appartement. La vie, la fête. Finis les études, le bac ! On envoyait tout péter ! Je ne veux pas pleurer. Je ne veux pas penser."
Elle suit sa route de son pas d'ourse lourde. Un corps encombrant mais qui la rassure, la protège. Là où ça se fissure, c'est quand le désir naît. Désirer son amie, Liv, elle en a peur. À seize ans, c'est son combat pour trouver en elle une liberté nouvelle.
Mon avis personnel, à moi :
Je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire, à l'écriture...
Des phrases très courtes, sèches, saccadées. Une héroïne en colère mais à laquelle on ne s'attache guère.
L'acceptation de son homosexualité, les questions qu'elle se pose, la rage, la détresse de cette adolescente sont pourtant bien décrites...
Un roman court, facile à lire, écrit pour être lu à voix haute !1/5
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Auteur : Christophe Léon
Éditeur : Thierry Magnier
Collection : Romans ados
Janvier 2013
Couverture illustrée en couleurs, 141 pages, 21x12cm
ISBN : 978-2-36474-208-6
Prix : 9€
Genre : récit de vie, société
Thèmes : esclavage, adoption, immigration clandestine, racisme, déracinement
Age conseillé par la BnF, La joie par les livres : à partir de 13 ans ; par Ricochet : à partir de 12 ans
Quatrième de couverture :
Kinsangani, République démocratique du Congo, 2004. Kimia, neuf ans, est confiée à un passeur pour rejoindre Paris où elle doit être "adoptée" par un couple de bourgeois.
Son père, gravement malade, est persuadé qu'elle pourra ainsi aller à l'école, grandir dans l'affection et la sécurité. Mais la petite fille va passer huit ans recluse dans un très bel appartement où elle sera la bonne à tout faire.
À dix-sept ans, Kimia s'enfuit, elle se retrouve à la rue sans argent ni papiers dans un Paris qu'elle découvre...Mon avis personnel, à moi :
Gravement malade, le père de Kimia décide de l'envoyer en France pour être adoptée, afin qu'elle ait une vie meilleure.
Mais le passeur est un un escroc qui profite de la détresse des autres.
Lorsqu'elle arrive en France, le passeur la confie à une femme qui va la préparer à son "adoption". Et cette préparation consiste surtout à savoir obéir, travailler et se taire.
Prête, Kimia découvre sa nouvelle famille. Un couple de notables sans enfant.
Chez eux Kimia sera leur bonne...
Pendant près de huit ans, elle va accepter de vivre dans ces conditions. Mais, à l'âge de dix-sept ans, l'appel de la liberté sera le plus fort.
Perdue, sans repères, elle va tenter de se débrouiller tant bien que mal. Elle va faire la rencontre d'un garçon avec qui elle vivra quelques temps. Jusqu'au jour où elle sera interpellée par la police et mise en centre de rétention. Son ami va essayer de la sortir de cette situation et tout cela finira en une cavale désespérée...
Un roman court, trop court. J'ai trouvé le temps trop court pour faire véritablement connaissance avec Kimia. La description de sa vie, en Afrique et en France est un peu légère.
En fin de compte, je ne me suis pas vraiment attachée à l'héroïne, j'ai trouvé certaines situations trop rocambolesques, trop invraisemblable, pas assez réalistes, ce qui décrédibilise un peu l'histoire. Un sujet aussi grave aurait mérité un développement plus dense, plus approfondi, plus fouillé. En bref, je l'ai trouvé un peu froid...2/5
D'autres avis :
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Auteur : Louis Atangana
Éditeur : Rouergue
Collection : doado
Janvier 2013
Couverture illustrée en couleurs, 157 pages, 21x14cm
ISBN : 978-2-8126-0462-1
Prix : 11€
Genre : récit vie quotidienne, société
Thèmes : antisémitisme, banlieue, racisme, adolescence
Age conseillé par la BnF, La joie par les livres : à partir de 13 ans
Quatrième de couverture :
Damien se dit black. Pas africain, pas noir, black.
Parce qu'il a la peau caramel, le nez épaté et les cheveux crépus. Même si son père est congolais et sa mère française et blanche.
Jusqu'à ce qu'il découvre que l'histoire de ses origines est encore plus compliquée. Black et juif. Dans la cité des Iris, on n'a jamais vu ça. Alors on le montre du doigt. Viennent les insultes et les tags. Puis une BMW est lancée à fond sur lui, comme un rhinocéros fou...
Alors, pour dire ses déchirures, Damien nous raconte son histoire, avec la rage de ses mots et son envie de vivre, loin des regards qui assassinent.Mon avis personnel, à moi :
Une écriture vive, des phrases courtes, syncopées pour décrire la vie de Damien.
Damien qui vit dans la cité des Iris sa vie d'ado black avec ses potes... et sa petite amie qu'il doit voir en cachette pour qu'elle ne passe pas pour une pute !
Mais, suite au départ de son père, il fait une découverte qui va bouleverser sa vie : il est juif.
Noir et juif, ses potes on du mal à le croire.
Et c'est le début des embrouilles pour Damien : il se fait insulter, on tague la porte de l'appartement de sa mère, on s'attaque même physiquement à lui.
Tout au long de ce roman, Damien va se chercher, essayer de créer sa propre identité avec l'aide de ses copains, d'un sdf "bouquiniste" et d'une jeune fille blanche née au Cameroun.
Un rythme haletant, des questions de sociétés à foison, un héros sympathique ; ce roman se lit avec beaucoup de plaisir et se termine avec douleur mais aussi avec espoir.4/5
D'autres avis :
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Auteur : Florence Aubry
Éditeur : Rouergue
Collection : doado noir
Mars 2012
Couverture illustrée en couleurs, 142 pages, 14x21cm
ISBN : 978-2-8126-0337-2
Prix : 10,50€
Genre : récit de vie
Thèmes : traque, différence, albinos, croyances traditionnelles
Age conseillé par la BnF, La joie par les livres : à partir de 13 ans
Quatrième de couverture :
Depuis qu'il s'est sauvé d'un pensionnat, Heinrich se cache dans un container, sur le port. Le temps de gagner assez d'argent pour acheter son passage sur un bateau et fuir, loin de ce pays où l'on pourchasse les jeunes comme lui.
La menace peut venir de partout. Des sorciers, au sommet de leurs grandes tours en ville qui promettent à ceux qui peuvent payer la richesse, l'amour ou la santé. D'un pêcheur, sur les quais. Ou d'un garçon de son âge, comme Val, qui n'a pour seul défaut que de vouloir sauver à tout prix la vie de sa sœur.
Qu'est-ce qui rend Heinrich si différent... et si précieux ?Mon avis personnel, à moi :
J'avais déjà entendu parler de la vie des personnes albinos en Afrique. Je savais que, d'après d'idiotes traditions, ils étaient considérés comme portant malheur... mais je n'avais aucune idée de la traque impitoyable dont ils font l'objet.
Florence Aubry nous conte l'histoire de Heinrich, jeune ado albinos qui fuit ceux qu'il appelle Eux, qui se terre et se débrouille pour vendre ses cheveux afin de récolter l'argent nécessaire pour s'enfuir loin de ce pays.
Ce pays qui commence tout juste à condamner les crimes commis contre les albinos, qui sont pourchassés pour leur cheveux, leur chair et qui vivent comme des parias.
D'un autre côté, on suit l'histoire de Val qui n'a plus d'autre solutions pour sauver sa sœur d'une mort certaine que de se procurer des cheveux d'albinos afin qu'un sorcier concocte une potion salvatrice.
Et il y a aussi Joseph, ancien orpailleur qui survit plus qu'il ne vit depuis le suicide de sa femme et qui, pour se faire un peu d'argent, va aider Val à obtenir ce qu'il désire...
Les trois protagonistes sont, chacun à leur manière, perdus, acculés et n'ont guère de solutions pour arriver à leurs fins dans un pays encore très marqué par les superstitions, la sorcellerie...
Une histoire émouvante, des personnages touchants, une écriture des plus agréable...
Une lecture à recommander !4/5
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