• Auteur :  Vernonica Rossi

    Éditeur :  Nathan

    Traduit de l'anglais par : Jean-Noël Chatain

    Septembre 2012

    379 pages, couverture illustrée en couleurs, 21 x 14 cm

    ISBN : 978-2-09-253717-6

    Prix : 16,50€

    Genre : science-fiction, dystopie

    Thèmes : quête, amitié, aventure

    Age conseillé par la Bnf, La joie par les livres : à partir de 11 ans ; par Ricochet : à partir de 14 ans

     

    Quatrième de couverture :

    DEPUIS QUE LE CIEL

    S'EST CHARGÉ D'ÉTHER

    LES HOMMES VIVENT

    SOUS DES CAPSULES

    OU SURVIVENT

    DANS LA NATURE DÉVASTÉE

     

    Aria, 17 ans, a grandi dans une immense Capsule. Comme tous les Sédentaires, elle passe ses journées dans des mondes virtuels, à l'abri du danger. Mais un jour, accusée d'un crime qu'elle n'a pas commis, Aria est bannie, abandonnée en pleine nature ravagée par les tempêtes d'Éther. Sa seule chance de survie apparaît alors sous les traits de Perry, un chasseur aux cheveux hirsutes et à la peau tatouée. Malgré la terreur qu'il lui inspire, Aria n'a d'autre choix que de lui proposer un marché... qui va bouleverser leur vie à jamais.

     

    Mon avis :

    Sans nouvelles de sa mère, Aria et sa meilleure amie suivent un groupe de garçons, dont l'un d'entre eux pourrait lui donner des informations, dans une expédition interdite qui tourne mal. Accusée à tort d'un crime qu'elle n'a pas commis Aria est abandonnée à l'extérieur de la Capsule où elle vivait protégé des tempêtes d'Ether qui sévissent à l'extérieur.

    Comme va-t-elle survivre, elle qui n'a jamais vécu que dans un monde rendu idéal grâce au virtuel et notamment grâce au SmartEye que portent tous les Sédentaires ?

    Suivre Perry, un Sauvage qui vit à l'extérieur dans l'Usine de la Mort sera sa seule chance de survie...

    Après avoir fait connaissance avec le monde idéaliste de la Capsule, on découvre celui, mortel et dangereux, de l'extérieur.

    Les deux personnages principaux, Perry et Aria n'ont rien en commun mais ont tout deux besoin l'un de l'autre. L'une pour survivre, l'autre pour atteindre la Capsule (je ne vous dévoilerai pas pourquoi !). Chacun des chapitres est écrit du point de vue de Perry ou d'Aria.

    On découvrira d'autres personnages secondaires mais tout aussi bien dépeints et certains très attachants.

    Les deux mondes différents sont méticuleusement décrits, on s'y croirait ! On n'a de cesse de savoir comment Aria va s'en sortir, si elle retrouvera la Capsule et surtout sa mère ; de savoir si Perry pourra supporter la compagnie de cette fille si éloignée des préoccupations de ceux qui vivent dehors ; de connaître la destinée des divers personnages...

    J'ai aimé les descriptions de ces deux mondes si opposés ; celui, centré sur lui-même, de la Capsule et soi-disant idéaliste ; mais encore plus celui de l'extérieur sombre, mortel ou les dangers menacent, la façon dont ses habitants se sont organisés pour survivre, les dons que certains possèdent. J'ai également beaucoup apprécié les relations entre les différents protagonistes et, bien sûr, particulièrement les liens qui se tissent entre Aria et Perry.

    Bref, j'attends avec impatience la suite de cette trilogie dystopique qui m'a entraînée dans un monde futuriste à la suite des personnages tour à tour séduisants, touchants ou parfois agaçants mais toujours attachants de Veronica Rossi.

     

    Je tiens à remercier Melo qui m'a permis de gagner ce livre et les éditions Nathan pour cette découverte.

     

    Deux très bonnes chroniques chez Hérisson et chez Lirado

     

     Never Sky

     4/5

     muti2-copie


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  • http://i524.photobucket.com/albums/cc329/ptitetrolle/Books/desfleurspouralgernon.jpgAuteur : Daniel Keyes 

    Éditeur J'ai lu

    Traduit de l'anglais par : Georges Hilaire GalletDes fleurs pour Algernon

    2004

    252 pages, 15 cm

    ISBN : 978-2-290-31295-7

    Prix : 8 €

    Genre : science-fiction

    Thèmes : intelligence, expérience, identité

    Age conseillé par la BnF, La joie par les livres et par Ricochet : à partir de 13 ans

     

    Quatrième de couverture :

    Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis pas cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit employé dans une boulangerie. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour les facultés supérieures d'Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d'un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l'état de bête.

     

    Mon avis :

    Voilà une affaire commencée à l'envers. En effet, il y a quelques temps déjà, j'avais pu voir le film tiré de ce roman et avais été touchée par l'histoire de Charlie, simple d'esprit, qui suite à une expérience devient intelligent et voit sa vie transformée.

    Aujourd'hui, après cette lecture, je trouve que le film est bien léger, bien trop simpliste comparé au roman de Daniel Keyes.

    Dans le livre, c'est Charlie lui-même qui décrit les changements intervenant dans sa tête, dans sa vie et dans son esprit.

    Il tient un journal où on le voit évoluer ; le début est assez difficile à lire, ponctué de fautes d'orthographe, d'une grammaire douteuse mais, petit à petit, on voit son écriture changer, sa façon de penser, de réfléchir se construire, se développer, s'organiser. On le voit s'ouvrir à l'intelligence et à la conscience de soi et des autres.

    Il devient tellement intelligent ! Il en est parfois presque méprisant, dédaigneux.

    Il y a aussi l'amour. L'amour qu'il porte à Alice Kinnian et qui lui pose d'énormes problèmes car, à ce sujet, il ne se sent encore qu'un adolescent, voire un petit enfant.

    Et ceux qu'il croyait être ses amis, ne le comprennent plus, son intelligence fait peur aux autres et il se retrouve encore plus seul qu'avant.

    De plus, il lui arrive souvent de voir Charlie, enfin le Charlie d'avant. Il a de nombreux flash-back qui lui rappelle son enfance difficile : les enfants qui se moquent de lui, une mère qui ne veux pas accepter sa différence au point de le rejeter, un père qui ne s'impose pas et une sœur qui ne l'aime guère.

    Enfin, lorsque la souris Algernon montre des signes de régression puis meurt, Charlie sait ce qui l'attend...

    Il était monté si haut que la chute n'en est que plus dure.

     

    Ce livre est magnifiquement écrit. Les changements de Charlie, ses sentiments, son évolution, sa nouvelle perception du monde et surtout ses rapports aux autres sont parfaitement décrit. On plonge dans ce journal écrit avec tellement de réalisme ; ce qui rend le dénouement encore plus touchant, plus désolant, totalement bouleversant.

    Le film était pas mal, mais le livre, lui, est vraiment exceptionnel !

     

    Des fleurs pour Algernon

     5/5

      

    http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/8/3/3322069942389.jpg

       

     

     

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  • http://blogs.mollat.com/blogados/files/candor.jpgAuteurPam Bachorz

    Éditeur : Thierry Magnier

    Traduit de l'anglais par : Valérie DayreCandor

    Septembre 2011

    382 pages, couverture illustrée en couleurs, 22 x 14 cm

    ISBN : 978-2-36474-015-0

    Prix : 17 €

    Genre : Science-Fiction, utopie (devenant une contre-utopie !)

    Thème : résistance, oppression, société, manipulation

    Age conseillé par la BnF, La joie par les livres et Ricochet : à partir de 13 ans

     

    Quatrième de couverture :

    A Candor, cité idéale, tout se passe bien, toujours, c'est quasiment obligatoire. Le bonheur est certain. Pas de désordre, pas de tristesse, pas de souvenirs douloureux. Ainsi l'a voulu le père d'Oscar Banks lorsqu'il a créé sa ville. Mais peut-on abolir la passion, l'amour, la violence, et à quel prix ?

    En tombant amoureux de Nia la rebelle, Oscar va découvrir le prix de la résistance, le prix de la liberté.

    Anticipation ? Ce roman résonne profondément en nous et pose les questions essentielles : a-t-on le choix de sa vie ?

     

    Mon avis :

    Un monde où tout le monde est heureux... le paradis ! Eh bien non, et c'est même tout le contraire.

    Des messages subliminaux cachés dans la musique inondent les cerveaux,  exhortant à être gai, à suivre les règles, à obéir à ses parents... Plus de libre arbitre, plus d'esprit critique !

    En cas de désobéissance, c'est la chambre blanche où l'on subit un véritable lavage de cerveau afin de rentrer dans la norme établie.

    Oskar, le fils du maître de la ville, a un moyen de résistance au bourrage de crâne  ; il écoute ses propres messages. Mais il se garde bien de le montrer et donne l'apparence du fils prodige. De plus, il aide, moyennant finances, de nouveaux arrivants à s'enfuir.

    Tout va bien jusqu'à l'arrivée de Nia. Nia la rebelle qui fait craquer Oskar avec ses réactions, sa façon de vivre si naturelles, son goût pour l'art (considéré comme néfaste), ses jugements personnels...

    Lorsque son père décide de s'attaquer à elle, Oskar n'écoute que son cœur, ses convictions ; il fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter à Nia de se faire vider la cervelle et de devenir comme tous les autres, quitte à en payer le prix...

     

    Un superbe roman qui démontre, s'il en est besoin, que le libre arbitre et l'esprit critique sont parmis les choses les plus importantes de la vie, de l'être humain. Une histoire de révolte et de résistance, avec ses joies, ses peines et ses pertes douloureuses.

    Un beau moment de lecture

     

    Candor

     

     4/5

     

     


     

     

     

    challe11


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  • http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/2/4/9/9782748510942.jpgAuteurRoland Fuentès

    Éditeur : Syros

    Mai 2011

    235 pages, couverture illustrée en couleurs, 22 cm

    ISBN : 978-2-74-851094-2

    Prix : 14,90 €

    Genre : science-fiction

    Thèmes : société, politique, dictature, utopie

    Age conseillé par la BnF, La joie par les livres : à partir de 13 ans ; par Ricochet : à partir de 12 ans

     

    Quatrième de couverture :

    Sylvère et les siens vivent sur un terrain vague où se sont établis leurs ancêtres, au bord de la ville dont la masse indistincte, déployée derrière un rempart de hautes tours blanches, les inquiète et les fascine à la fois. Les habitants des cabanes entretiennent auprès de leurs enfants une méfiance viscérale vis-à-vis de celle qu'ils surnomment la Dévoreuse. "Termine ton assiette ou je te jette à la ville", ont ainsi coutume de dire les parents. Un jour pourtant, Podagre, le meilleur ami de Sylvère, le plus chétif aussi de ces gamins grandis au milieu des ronces, prend sans prévenir la direction des barres de béton blanc et part sans se retourner.

    Réalisme fantastique, aventure, utopie politique...

    Un roman inoubliable de Roland Fuentès, qui confirme la plume exceptionnelle de cet auteur et de son don pour les histoires.

     

    Mon avis :

    La ville est présentée aux enfants des terrains vagues comme une mangeuse d'homme et de vie. Comme tous les enfants, Sylvère et ses amis sont à la fois fascinés et craintifs vis à vis d'elle.

    Mais lorsque Podagre, l'un d'entre eux, rejoint la ville, Sylvère et son amie Abilèn rêve de plus en plus de le rejoindre ; c'est alors que Podagre leur envoie Magnus pour les aider à rejoindre la ville et, pour eux, c'est l'aventure qui commence et... l'inconnu.

    Les règles ne sont pas les mêmes là-bas et ils ont parfois du mal à s'y plier. Il est interdit d'offrir, il faut travailler pour gagner de l'argent et ainsi pouvoir vivre ce qui leur était complètement inconnu. Ils doivent se cacher car ils ne sont pas des citadins de pure souche. Le risque est grand de se voir envoyer dans les tours blanches pour servir de main d'œuvre.Mais, une résistance s'est organisée, même les plus hauts placés, comme le gouverneur, ne croient plus vraiment à ce système. La ville et les terrains vagues vont finir par se retrouver tout doucement.

    On peut faire un parallèle entre cette époque imaginaire et la nôtre : les terrains vagues sont nos bidonvilles, le travail des clandestins, qui sert à faire tourner le système, les tours blanches qui représentent nos ghettos...

    Dans ce monde irréel, il est interdit de donner, d'offrir, seul le commerce à lieu d'être !

    Un très beau roman qui permet de se poser des questions sur notre société, notre monde actuel...

    Un seul regret, ce livre se termine trop vite !

    Au bord de la ville 

    3/5

     

    challe11


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  • http://ekladata.com/cIAeh7R2pV_jgFk4sc7rkesdodM.jpgAuteursChristophe Lambert & Sam VanSteen

    Éditeur : Syros

    Collection : Soon

    327 pages, couverture illustrée en couleurs

    ISBN : 978-2-74-850985-4

    Genre : science-fiction

    Thèmes : rêve, enquête, anticipation

    Age conseillé par la BnF, La joie par les livres : à partir de 13 ans ; par Ricochet : à partir de 12 ans

     

    Quatrième de couverture :

    Real Dream est un espace virtuel de rencontres auquel on accède par le rêve, grâce à un avatar modelé à votre image. Lycéen le jour, Kamel Touzani est gardien de nuit dans l'entreprise qui commercialise Real Dream. Le jeune homme n'a rien d'un Apollon, mais il compte bien profiter de la Dreambox qui lui a été offerte... Il ne tarde pas à sympathiser avec Marc Herpoux, un séduisant cadre quadragénaire et, par jeu, tous deux échangent leurs avatars. C'est donc sous les traits avantageux de Marc que Kamel va approcher Lara Rastelli, la sublime remplaçante de sa prof de français. Et ça marche ! Mais l'euphorie est de courte durée car un bug mortel hante Real Dream. Et lorsque la mort vient frapper dans la réalité, le scénario romantique imaginé par Kamel vire franchement au cauchemar.

    Une comédie irrésistible, riche en quiproquos savoureux.

    Un thriller haletant où l'imbrication des vies réelle et virtuelle donne le vertige.

     

    Mon avis

    Kamel, jeune ado peu gâté par la nature rêve de séduire la remplaçante de sa prof de français. Il voudrait tenter le coup grâce à la DreamBox que son employeur, Real Dream, lui a offerte. Mais pour cela, il a besoin d'un autre avatar et décide d'échanger le sien avec un autre employé de Real Dream.

    Ce dernier, qui travaille dans la section plutôt secrète de surveillance des rêves, est retrouvé assassiné. Bien sûr Kamel est le premier suspect...

    Un roman policier mais qui aborde aussi d'autres thèmes tels que l'emprise que peut avoir le monde virtuel sur le monde réel (parfois au point de ne plus se rendre au travail, de s'éloigner de la société !), la quête de reconnaissance de tout ado, la domination des entreprises sur leurs employés...

    Bref, un petit roman intéressant, au rythme soutenu qui divertit le lecteur. 

    La fille de mes rêves 

    2/5

     

    challe11


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