• 3 femmes et un fantômeAuteur : Roddy Doyle

    Traduit de l'anglais (Irlande) par : Marie Hermet

    Éditeur : Flammarion

    Collection : [Tribal]

    Septembre 2013

    Couverture illustrée en couleurs, 220 pages, 13.5x21cm

    ISBN : 978-2-0812-4409-2

    Prix : 11,50 €

    Genre : récit de vie fantastique

    Thèmes : générations, famille, parent, mort, deuil, fantôme, femme

    Age conseillé par La Bnf, La joie par les livres & par Ricochet : à partir de 13 ans

    Quatrième de couverture :

    "Tout était silencieux. Scarlett conduisait. Mary regardait par la fenêtre. Sa grand-mère dormait ; elle savait que ce voyage était quelque chose d'unique. Quatre générations de femmes – je suis une femme, se disait Mary – sur la route pour une virée en voiture.
    L'une morte, l'une prête à mourir, l'une au volant, et la dernière pour qui tout ne faisait encore que commencer."

    Mary ne se posait pas de questions sur le passé de sa famille. Mais quand le fantôme de son arrière-grand-mère vient lui taper sur l'épaule, c'est l'occasion pour la jeune fille de découvrir ses racines.

    Né à Dublin en 1958, Robby Doyle est l'auteur d'une dizaine de romans, dont trois ont été adaptés au cinéma et dont l'un a remporté le Booker Prize.
    3 femmes et un fantôme a été sélectionné pour la Carnegie  Medal 2013.

    Mon avis personnel, à moi :

    Des histoires de vies, de femmes, de générations.
    Une très belle évocation de la vie de quatre femmes sur quatre générations.
    Alors que sa grand-mère est mourante, Mary va faire une rencontre plutôt fantastique : le fantôme de son arrière-grand-mère. La mère de sa grand-mère morte très jeune va venir à sa rencontre et lui permettre de découvrir son passé familial.
    Une remontée dans l'histoire féminine de cette famille tout en douceur et en tendresse. Bien sûr, les mauvais moments seront tout autant évoqués que les bons.
    Ces quatre générations de femmes feront une escapade sur les lieux de leur enfance, de leur jeunesse... cela permettra à toutes d'envisager la mort mais aussi l'avenir avec sérénité et bienveillance.
    Des moments d'intense émotion et de douce poésie.
    Un magnifique roman sur les femmes, sur la mort, sur l'amour...
    Édité dans une collection pour ado, ce roman est aussi à conseiller aux adultes.

    3 femmes et un fantôme

     

    4/5

     

     

    D'autres avis :

    - Ricochet
    - Les riches heures de Fantasia
    - Il était une fois... de petites chroniques littéraires
    - Petites madeleines
    - La vie des livres
    - Mya's books

    3 femmes et un fantôme


    votre commentaire
  • Ever DarkAuteur : Veronica Rossi

    Traduit de l'anglais (États-Unis) par : Jean-Noël Chatain

    Éditeur : Nathan

    Octobre 2013

    Couverture illustrée en couleurs par Mélanie Delon, 348 pages, 14x21 cm

    ISBN : 978-2-09-253716-9

    Prix : 16,50 €

    Genre : science-fiction, dystopie

    Thèmes : fantastique, aventure, amour, quête, survie

    Age conseillé par la Bnf, La joie par les livres : à partir de 13 ans ; par Ricochet : à partir de 14 ans

     

    Quatrième de couverture :

    Aria et Perry se retrouvent enfin, mais leur bonheur est de courte durée.
    Les tempêtes d'Ether se déchaînent, plus meurtrières que jamais.
    Il ne resterait qu'un seul endroit vivable sur Terre, le Calme Bleu. Existe-t-il vraiment ?
    C'est ce qu'Aria et Perry doivent découvrir : Perry pour sauver sa tribu, Aria parce qu'elle est sous la menace d'un horrible chantage. Mais pourront-ils mener cette quête ensemble ?
    Une Sédentaire et un Sauvage ne sont pas censés se venir en aide, et encore moins s'aimer...

    "La tension et l'émotion m'ont submergé pendant que je lisais – chaque seconde est une perfection !"
    Henry, bloggeur

    "Une aventure palpitante – une histoire d'amour impossible et inoubliable."
    www.epicreads.com

    Mon avis personnel, à moi :

    J'attendais ce deuxième tome avec impatience et je n'ai pas été déçue, même si j'ai préféré le premier.
    On retrouve Aria et Perry avec plaisir, ainsi que certains de leurs compagnon et notamment Roar et Cinder qui tiennent des rôles importants dans ce tome.
    Aria et Perry doivent trouver l'emplacement du Calme Bleu, là où les tempêtes d'Ether pourraient épargner les leurs. Perry souhaite découvrir cet endroit pour mettre son peuple à l'abri ; Aria, elle, sauvera Talon, le neveu de Perry, si elle trouve cet endroit.
    Ce deuxième opus est truffé de rebondissements. La quête du Calme Bleu n'a rien d'une partie de plaisir et Aria a bien du mal à se faire accepter par la tribu de son doux et tendre ; leur histoire d'amour en souffre souvent ; celle de Roar avec Liv, la sœur de Perry, vire au drame, Cinder, sur la fin, prend une importance capitale...
    La capsule où vivait Aria est endommagée par les tempêtes d'Ether de plus en plus violentes et fréquentes ; elle fera tout pour sauver ses proches et surtout Talon.
    Mais je n'en dis pas plus, à vous de découvrir ces multiples péripéties !
    Bref, une suite riche d'aventure, d'amour, d'épreuves. Bien que cette deuxième partie m'ait moins passionnée que la première partie, j'attends le prochain tome avec d'impatience...

    Ever Dark

     

    3/5

     

    D'autres avis :

    - Ricochet
    - Gala de livres
    - Le blog de Galleane
    - Ma vision du livre 2
    - Livres & Mots
    - Megworld
    - Lanylabooks
    - Muti et ses livres
    - Lecture en blog

     

    Ever Dark

     

     

     


    votre commentaire
  • Vous avez certainement entendu cette polémique à propos de l'album Tous à poil ! de Claire Franek et Marc Daniau.

    Littérature jeunesse et politique ne font pas bon ménage !

    Monsieur Copé fait sa propre interprétation de cet album et... décidément, malgré un niveau d'étude certainement élevé, ce monsieur n'a rien compris à la littérature jeunesse.
    Je trouve désespérant ces jugements bornés, ces opinions d'adultes sur cette littérature.
    Monsieur Copé utilise la littérature de jeunesse pour ramener dans ses filets les âmes bien pensantes qui prétendent que la littérature jeunesse peut pervertir nos chères petites têtes blondes et vont jusqu'à mener croisade dans nos bibliothèques !
    On se croirait revenu au temps de l'inquisition...
    On vit une époque vraiment désespérante : ce retour à une morale moyenâgeuse est effrayante et on dirait qu'il va falloir lutter encore longtemps pour défendre et faire progresser une pensée ouverte et généreuse.
    Mais je continue à croire que les enfants sont capables de savoir quels livres, quels albums leur conviennent, leur correspondent...
    Je continue à penser qu'on peut leur accorder notre confiance pour découvrir, s'émerveiller, apprendre grâce à cette magnifique littérature.
    Je continue à soutenir l'idée que l'on peut aborder tous les sujets en littérature jeunesse si cela est bien pensé et bien accompagné ; il faut arrêter de prendre les enfants, les jeunes pour des idiots, des êtres incapables de penser par eux-mêmes. Il faut, au contraire, tout faire pour les inciter à avoir leur propre jugement, leur libre arbitre et la littérature jeunesse y contribue.
    Comme ils le disent si bien à l'Atelier des Merveilles à propos des parents de l'association : rien ne leur paraît trop difficile ni trop audacieux et ils font confiance à l'intelligence, à la finesse de compréhension des enfants.
    Il y a tellement à dire sur cette littérature, sur ses lecteurs... je laisse cela à ceux qui le font beaucoup mieux que moi : les auteurs, illustrateurs, éditeurs, bibliothécaires... Bref tous les acteurs, tous les passeurs de la littérature jeunesse.

    Une sélection parmi les nombreux articles, depuis l'imbécile attaque de monsieur Copé jusqu'aux réponses des défenseurs de la littérature jeunesse. Des réponses justes, engagée, souvent teintées d'humour...

    Quand Jean-François Copé dégaine (et feuillette) le livre "Tous à poil" sur un plateau de télévision (Le lab, Europe 1)
    Attaque en règle contre les livres pour la jeunesse (Livre Hebdo)
    Polémique «Tous à poil» : Ayrault juge Copé «ridicule» (Libération)
    Littérature jeunesse : Copé accuse à tort le gouvernement sur « Tous à poil » (Blog du Monde)
    « Non M. Copé, les livres pour enfants ne sont pas des manuels de morale » (Blog du Monde)
    Je suis l'auteur du livre "Tous à poil" : Copé n'a rien compris à notre ouvrage (Marc Deniau, le nouvel Obs)
    Copé / "Tous à poil !" : La réponse de l'éditrice... (Sur l'excellent site Les histoires sans fin)
    Jean-François Copé s'énerve contre l'album "Tous à poil"
    (Toujours chez Les histoires sans fin)
    Les livres de jeunesse à brûler pour faire plaisir à Copé (Libération)
    La littérature jeunesse attaquée (La charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse)
    Le Tousàpoilgate (L'excellente et pleine d'humour Clémentine Beauvais... J'adore !)

    Un politique se mêle de littérature jeunesse : un libraire se mêle de politique (ActuaLitté, réponse de libraire)
    Polémique «Tous à poil!»: «Très éprouvée», la littérature de jeunesse raconte les pressions (20 minutes)
    Lettre à ma fille, contre l’attaque faite aux livres. (Une superbe lettre de Charlotte)
    « Tous à poil » : le gouvernement s’incline devant Jean-François Copé (Politis. Désespérant, Tous à poil ! n'est plus conseillé sur le site ABCD de l'égalité !)
    Jean-François Copé accuse désormais le livre jeunesse Tous à poil de promouvoir la lutte des classes (Le Lab, Europe 1)
    Théorie du genre : la littérature jeunesse, un danger pour nos enfants ? (Le Point)
    Le « problème » de la littérature jeunesse : une réponse au Figaro (Eric Senabre)
    Engagez-vous (ASLJ, avec un superbe commentaire de Guillaume Guéraud)

    Au sujet de ce qui bruisse en ce moment... (Fête du livre jeunesse Saint-Paul-Trois-Châteaux)
    La littérature jeunesse peut-elle parler de tout ? (FranceTV info)
    La croisade de Copé contre la littérature jeunesse moquée sur France Inter
    Sous les pavés (Texte de Cécile Roumiguière)
    Indignez-vous ; engageons nous ! (Résumé de cette affaire...)
    Interdire à nos enfants de lire, une forme de fanatisme !
    Les professionnels du livre à poil contre la censure (Génial !)
    L'histoire d'un livre d'enfant tombé des mains d'un adulte

     

     

     

     

    Littérature jeunesse et politique ne font pas bon ménage !

    Le Pinterest Tous à poils ! de Gabriel de La Mare aux Mots

     

    Les détracteurs de la littérature jeunesse qui pensent détenir la vérité peuvent aller vraiment très loin :

    Filippetti dénonce des pressions de groupes «extrémistes» contre des bibliothèques
    Nouveau coup de semonce contre les bibliothèques
    Sommes-nous revenus à l’âge des autodafés? (Slate.fr)

     

    Un point positif de cette attaque

    «Tous à poil !» : la polémique booste les ventes du livre

     

    Une pensée toute particulière pour l'association L'Atelier des Merveilles basée au Teil, en Ardèche (et oui, c'est chez moi !) qui est au cœur de cette polémique.
    Le soutien de Claude Ponti
    Leur réponse à l'attaque de monsieur Copé
    Cette association œuvre pour la promotion de la littérature jeunesse et de la lecture ; elle a proposé l'album Tous à poil ! dans sa dernière bibliographie (à télécharger ici)

    Voici la conclusion de la présentation de leur association...

    Née du besoin de partager des moments avec ses enfants mais aussi avec ses pairs, dans une mixité heureuse, l’aventure de l’Atelier des Merveilles est une utopie en marche. Chacun fait vivre cette expérimentation humaine et la nourrit de son vécu et de ses aspirations. La diversité des personnes en présence est une source de connaissance et de découvertes inouïes.

     

     

     


    votre commentaire
  • Astor, le riff de la rueAuteur : Richard Harland

    Traduit de l'anglais (Australie) par : Valérie Le Plouhinec

    Éditeur : Hélium

    Octobre 2013

    Couverture illustrée en couleurs par Séverin Millet, 364 pages, 14,5x20cm

    ISBN : 978-2-330-02292-1

    Prix : 15,90 €

    Genre : uchronie, steampunk

    Thèmes : musique, complot, société, classes sociales, amour

    Age conseillé par la Bnf, La joie par les livres : à partir de 13 ans

     

    Quatrième de couverture :

    - Où allons-nous ? demanda la jeune fille.
    - Le plus loin possible de ce quartier. Ces grosses maisons que tu vois, c'est là que vivent les riches.
    - Nous allons chez les pauvres ?
    - Chez les plus pauvres des pauvres. Dans la Zone.
    Cela ne disait rien qui vaille à Astor.
    - On n'est pas bien, ici ?
    - Dans la Zone, personne n'ira te dénoncer aux Swale.
    Avec un peu de chance, on arrivera à entrer dans un gang.
    - Je ne veux pas faire partie d'un gang.
    - Ah non ? Et pourquoi ?
    - Je n'aime pas les gangs des taudis.
    - On n'a pas le choix. Ce n'est pas possible de survivre seul, là-bas.
    Astor avait en tête une bonne douzaine d'arguments contraires, mais tous se résumaient à une objection criante : ces gangs ont tué mon père.

    Et si les groupes de rock avaient été inventés au dix-neuvième siècle ?
    Et s'ils avaient changé le cours de l'Histoire ? Dans les taudis de Brummigham, en 1847, les gangs de parias inventent un nouveau genre de musique, une musique emplie de rythmes détonants et de guitares folles. Astor Vance, elle, a grandi bercée par les notes mélodieuses de la harpe et du piano. Mais peut-être que pour elle la seule manière d'échapper au destin de gouvernante qu'on lui impose et de survivre sera de jouer la musique des gangs...

    Mon avis personnel, à moi :

    On retrouve ici l'auteur du Worldshaker.
    Ses héros sont à nouveau un duo fille/garçon que tout oppose.
    Elle, Astor, vient d'une assez haute classe sociale ; lui, Verron, viens des bas-fonds.
    Elle se retrouve gouvernante chez de riches ploutocrates (industriels qui, grâce à leur fortune, dirige le monde, le pollue...), les Swale, alors qu'elle pensait que son beau-père voulait la marier à l'un des frères Swale. Le valet qui l'accompagne n'est autre que Verron.
    Elle ne digère pas cette tromperie et s'échappe avec l'aide de Verron. Ils n'ont d'autre choix que de rejoindre un gang pour échapper aux puissants frères Swale.
    C'est grâce à la musique, qu'Astor affectionne, qu'ils réussiront à en intégrer un ; celui de Granny Rouse. Cette dernière, dans une vision, découvre un groupe de gang musique deviendra célèbre et bien au-delà de la Zone où ils vivent. Ce groupe, de cinq personnes, sera composé entre autre de Verron et Astor.
    Ce groupe sera amené à modifier le cours de l'Histoire...

    La psychologie des personnages est assez intéressante, notamment celle des membres du groupe. On découvre leurs caractères, leurs manières d'envisager l'avenir du groupe et ce qu'ils sont prêts à faire pour accéder à la gloire et la célébrité.
    L'atmosphère, légèrement steampunk, est très sombre, tout comme la vie dans la Zone.
    Quelques petites choses m'ont un peu exaspérées, comme le fait que chaque concert soit plutôt mal barré au départ mais que, miracle, grâce à Astor et sa batterie l'ambiance explose et tout se finit dans un délire musical et dansant.
    Mais bon, mis à part cela, je me suis assez attachée aux personnages et leurs aventures m'ont vraiment plu.
    La musique en première ligne, des personnages atypiques et attachants, une histoire dans l'Histoire et un peu d'amour par-dessus et le tour est joué.
    Un roman qui ne sera pas un coup de cœur mais aura le mérite de m'avoir fait passer un bon moment dans une ambiance musicale mâtinée de steampunk.

     

    Astor, le riff de la rue

     

    3/5

     

     

    D'autres avis :

    - Bnf
    - Culturez-vous
    - Ne vois-tu rien venir ?

     

    Astor, le riff de la rue

     


    votre commentaire
  • Ce premier rendez vous dans le cadre du Challenge Je lis aussi des albums 2014 a pour thème l'amour


    Vaste thème que celui-ci. Il y a toutes sortes d'amour : l'amour entre deux personnes, l'amour de parents pour leurs enfants et inversement, l'amour entre frères et sœurs...

    J'ai lu quelques albums ce mois-ci sur ce thème :

    - Graine d'amour de Pascal Teulade & Jean-Charles Sarrazin qui parle de la conception et de la naissance d'un bébé d'amour.
    - Petit amour de Sandra Poirot-Cherif, plein de poésie qui montre l'attente, les espoirs et surtout l'amour que l'on a pour un enfant qui n'est pas encore là.
    - La naissance de Célestine de Gabrielle Vincent, ou l'amour d'un ours bourru pour une minuscule souris qu'il va élever comme son propre enfant (un album qui me touche vraiment beaucoup auquel je consacrerai une chronique bientôt).

    Il y a aussi ceux que l'on peut appeler les classiques sur ce sujet comme Devine combien je t'aime de Sam McBratney et Anita Jeram, mais c'est L'amour qu'on porte de Jo Hoestlandt & Carmen Segovia que j'ai choisi pour ce premier rendez-vous.

    Cet album est particulièrement émouvant.
    On y voit un père et son fils. Ce père, qui le dimanche part se promener avec son jeune fils. Ce fils qui tente de faire comme son père, d'être aussi fort, aussi endurant que lui mais qui, à bout de force et trop petit pour continuer donne la main à cet homme qui le prend ensuite sur ses épaules afin de continuer le chemin ensemble.
    Ce petit garçon, qui demande s'il n'est pas trop lourd... grandis et n'a plus besoin de prendre la main de son père ; il avance sans aide, vit sa vie d'homme, connaît l'amour d'une femme, pendant que son papa vieillit.
    Parfois, il retourne voir ses parents et son cœur se serre en les voyant si vieux. Il reprend son rituel avec son père ; mais maintenant c'est celui-ci qui a besoin d'aide, butte sur les racines et fatigue. Son fils lui donne la main pour arriver jusqu'au bord de la falaise où ils se rendaient avant.
    Et pour le retour, si épuisant pour le vieil homme, le garçon devenu adulte, se baisse et l'élève au-dessus de ses épaules pour le porter sur son dos.
    Je ne suis pas trop lourd ? demande le vieil homme.
    Et son fils se souvient de ce que son père lui répondait lorsque, tout petit, il lui posait la même question :


    "Ce qu'on porte avec amour n'est jamais trop lourd..."

    Voilà ce qui, outre un très beau texte et des illustrations superbes, m'a poussé à choisir cet album : cette phrase, si simple et pourtant si profonde, si vraie, si touchante... qui parle si bien de l'amour.

    Premier rendez-vous        Premier rendez-vous

     

    Premier rendez-vousAuteur : Jo Hoestlandt

    Illustratrice : Carmen SegoviaPremier rendez-vous

    Éditeur : Milan jeunesse

    2007

    Couverture et illustrations en couleurs, non paginé, 29x26,5cm

    ISBN : 978-2-7459-2555-8

    Prix : 11,90 €

    Genre : c'est la vie

    Thèmes : amour, relation père/fils, tendresse, vieillesse, souvenir

    Age conseillé par Ricochet : à partir de 5 ans

     

    Quatrième de couverture :

    J'aimais ces longues marches avec mon père.
    Mais très vite, je trébuchais, je pleurnichais.
    Alors, mon père se baissait vers moi, et avec un beau sourire,
    il m'installait à califourchon sur ses épaules, pour que l'on puisse,
    tous les deux, continuer le chemin.

    - Je ne suis pas trop lourd ? je lui demandais.
    - Tu es lourd, bien sûr ! disait mon père, mais pas trop.
    Ce qu'on porte avec amour n'est jamais trop lourd...

    Premier rendez-vous

     

    5/5

     

     

     

    Premier rendez-vous

     


    votre commentaire